☇Welcome to hell, Lucile Hopper
Date d'inscription : 20/02/2013 Messages : 30 Emploi : N'a jamais eu d'emploi
| Sujet: ♦ Voleuse - Lucile & Etna Dim 10 Mar - 17:14 | |
| Voleuse Le vieux salon, certainement le lieu le plus calme et agréable de l’hôpital. Pas de musique qui vous crève les oreilles, pas de fous poussant des cris dans tous les coins, pas de chaises qui crissent sur le carrelage… Rien à voir avec la salle commune. Une douce chaleur règne toujours dans le vieux salon, et la lumière y entre en abondance puisque la pièce est située au sud et qu’elle possède quelques grandes fenêtres (bien que celles-ci soient évidemment accompagnées de gros barreaux résistants). Peu de gens viennent dans le vieux salon, les moins fous, surement. Ceux qui sont encore conscient d’où ils sont et de qui ils sont. Ce salon est un des seuls endroits que Lucile aime à Waverly Hills Sanatorium, elle y passe la majeure partie de ses journées, à savourer les rayons du soleil, assise dans un fauteuil confortable au fond de la pièce. Aujourd’hui, elle avait emporté un livre de la bibliothèque et avait évité de s’asseoir près d’une fenêtre : le temps était hivernal et les vitres froides, elle détestait l’hiver et ne voulait pas voir ce paysage glacial. Ce jour-là, seule une brune qui devait avoir à peu près l’âge de Lucile se trouvait là, elle avait l’air impatiente, comme si elle attendait quelqu’un. Lucile l’observait, essayant d’imaginer quelle était la maladie dont cette jolie fille souffrait, elle avait l’air saine ; sans doute une de ces personnes qui était internée ici injustement. Comme moi pensa Lucile. Soudain, la porte s’ouvrit et son cœur fit un bond : un petit garçon entrait dans la salle en criant « Maman ! » C’est lui ? Oui, ça ne peut être que lui ! Il m’appelle, c’est vers moi qu’il court ! Il m’a retrouvée, je savais que je n’étais pas folle. Lucile s’était levée, un sourire rayonnant sur le visage, prête à accueillir le petit dans ses bras. Mais ce n’était pas vers elle qu’il courait mais vers l’autre. Une vague de haine envahit Lucile lorsque la jeune fille serra l’enfant contre elle. Non, calme-toi, il ne faut pas faire une crise maintenant… Il faut ruser. Lucile s’approcha d’eux et prit le ton le plus attendrissant possible : « Oooh qu’il est mignon ! Quel âge il a ce petit ? »Il est à moi. |
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