Noct Liddell

Votre histoire

Vous savez ? Je ne suis pas fou. Franchement, je ne sais pas pourquoi je suis ici. Bon d'accord, j'ai étranglé mon petit frère, mais c'est sa faute ! Je lui avais dit de ne pas pleurer, mais il ne m'as pas écouté, je l'ai fait taire... éternellement... Mais avant de commencer par ça, laisser moi vous racontez un conte si vous le voulez bien... Oui ? Parfait ! Bien commençons alors !

Je suis né le 22 novembre 1987 dans la charmante ville de Londres, dans les banlieues chics comme on dit. Mes parents, Lucrécia et Dayton Liddell étaient les parents les plus heureux du monde, mais cela n'explique pas ce que je fais là... Non... Je pense que tout à commencer à mes huit ans, enfin... à mes sept ans, ma mère fut touchée par la maladie qui a comme surnom la mort qui prend son temps, la sclérose en plaque pour les intimes, enfin bref. Pour en revenir à nos moutons, donc à mes ans, ça faisait un an que ma mère était malade. Enfant, je croyais que sa maladie était du à une allergie au plâtre. Mon père m'avait demandé de n'a pas trop la fatigué, mais moi, je voulais que Maman joue avec moi, qu'elle rigole comme avant sa maladie. Alors pour rigoler, je prenais ses robes et lui faisaient des espèces de minis défilés quand père n'était pas là.

Lui, ça l'amusait pas, il était toujours agacé quand je jouai avec Maman. Il disait que je la fatiguer, que je ne devais pas la forcer à bouger. Mais Maman répondait toujours avec un petit sourire et un "Ne t'en fais pas, je vais bien". Pourtant, son état se détériorer un peu plus chaque mois et père faisait tout pour que je ne la fatigue pas trop, mais Maman était toujours d'accord pour qu'on aille se balader, elle, elle adorait l'automne, elle disait que c'était ma saison. Moi, j'adorai ses instants, je les chéris passionnément, même quand père me faisait la morale. Lui, il faisait tout pour que Maman ne se fatigue pas. Par un beau jour d'été, il m'avait enfermé dans ma chambre en déclarant que si je faisais le moindre bruit, Maman ne voudrait plus me voir, j'étais alors âgé de dix ans et durant une journée, sans boire ni manger, je suis resté enfermé dans ma chambre en me répétant que c'était la volonté de Maman. Quand j'ai enfin pus sortir, Maman m'avait alors demandé si j'avais passé une bonne journée chez un ami. À cet instant, j'ai compris que père m'avait menti, au repas il m'a foudroyé du regard pour que je me taise.

Je n'aimais pas mentir à ma mère, ses yeux verts semblaient si pur et je voulais ternir cet éclat par les mensonges. Ses yeux étaient splendide, je n'avais jamais vu des prunelles si profonde, le reflet de son âme. Père avait des prunelles sombres qui s'étaient ternis avec l'état décadent de Maman.

Elle allait de plus en plus mal, mais elle voulait continuer les ballades dans le parc aux chrysanthèmes. Un jour, elle m'avait dit qu'elle avait rencontré père ici depuis, la fleur des morts était devenu sa fleur favorite. À la manière dont elle en parler, je me croyais dans un film romantique. J'adorai sa manière si élégante de raconter, elle me transportait avec sa voix chantante.

Mais en ce 21 novembre 1998, Maman m'avait demandé d'allait au parc avec elle, je ne pus refuser une telle proposition. À la fin de mes onze ans, mes rapports avec père avait été détérioré par la maladie de Maman, depuis le jour où il m'avait enfermé, il était devenu l'ennemie. Mais revenons là où on en était.

Donc, Maman m'avait demandé de la suivre dans le parc au chrysanthème. À côté de moi, je voyais qu'elle faisait des efforts pour ne pas montrer sa fatigue. Pourtant, elle me demanda qu'on s'asseyent au banc habituel. Avec un sourire, je l'aidai à s'asseoir et lui chanta une chanson comme à notre habitude, elle avait posé sa tête sur mon épaule.

Alors j'ai chantonné... Longtemps. La nuit venait de tomber et on était encore dans le parc, normalement on rentre vers 16h30. L'heure du lapin blanc comme elle m'avait appris. Mais là il faisait de plus en plus nuit, de plus en plus froid et Maman dormait encore.

20H30, j'ai vu père arrivé en catastrophe, hurlant nos prénoms. Quand il nous vit, il se précipita vers elle en l'appelant piteusement.

-Lucrécia, ma chérie.... Réveille toi...

-Mais papa... Chut... elle dort...

Père se releva calmement et tourna sa tête vers moi. Je ne vis pas la claque percutait ma joue. La morsure du froid plus la chaleur du coup me brûla le visage, je ne comprenais pas pourquoi la raison de cette baffe et Maman qui ne se réveillait pas.

-Maman ! Papa m'a frappé ! Répétai-je en pleurant à chaude larmes.

-Sombre idiot ! Elle est morte et c'est ta faute !

-Tu mens ! Tu mens ! Menteur !

Je posai la main sur l'épaule de Maman en l'appelant doucement. Elle ne répondait pas et était aussi froide que le marbre. On me la retira quand les pompiers arrivèrent, ils nous amenèrent tous les trois. Après deux heures d'attente, le médecin nous annonça qu'elle avait rendu l'âme. De rage, je m'étais précipité dans sa chambre et l'avait serré contre moi. Père m'avait alors arraché à la chambre où Maman ressemblait à un ange endormi avec pour auréole ses longs cheveux d'ébènes. Le trajet jusqu'à la maison s'était fait sous mes cris à m'en déchirait la mâchoire.

Il me traîna à mon lit et me jeta sur le matelas. Épuiser par mes larmes, je le regardais avec crainte et colère. Il me répéta alors que c'était encore ma faute, que je l'avais épuiser pour rien, que je l'avais tué. Mais c'est faux... Je n'avais rien fait. Alors que je tentai de m'expliquer, il me gifla violemment, m'assommant par la même occasion. Il me retira mon haut ainsi que sa ceinture. Terrorisé, je tentai de me débattre quand le premier coup s'abattit sur mon dos. La douleur bloqua mes cordes vocales. Les larmes coulèrent sur mon visage. J'avais mal et je ne pouvais rien faire pour oublier ça. Les coups s'enchaînèrent sans que je ne puisse rien y faire, je finis par sombrer dans l'inconscience. Le lendemain, je fus réveillai par une porte ouverte violemment. Dans ses bras, je vis toutes ses robes, les robes que j'avais mises pour rigoler et la faire rire.

-Si tu les aimes tellement ses robes et bien met les ! Me dit-il en me les laissant.

Je les serrais contre moi en tremblant, les derniers souvenirs de Maman était dans mes bras. Je restai prostré des heures, ne bougeant pas lorsqu'il me donna à mangé. Il m'annonça alors qu'elle serait enterrée dans le cimetière du parc. Je ne dis rien, me contentant de hocher la tête. J'avais alors 12 ans et je venais de perdre mon seul repaire. L'enterrement ce fit dans le silence le plus total et rapidement expédier. Le soir de l'enterrement, les coups de ceintures ont plurent jusqu'à tard dans la nuit. Ma voix enrayé n'avait plus la forte d'émettre le moindre bruit. De temps à autres, il me demandait de mettre ses robes. Comme je refusai, il me tabassait jusqu'à ce que ça le lasse.

Le manège dura trois ans, trois ans où j'étais son punching-ball. Mon dos était devenu un journal de ma vie. Les coups les plus vieux avaient cicatrisés, les autres étaient encore rouges. À mes 15 ans, il me présenta sa copine et on déménagea aux Etats-unis, à L'est au Kentucky. C'est à cette période qu'elle est apparue.

Qui ça ? Ben Alice !

Alice est apparu quand on a emménager. La première fois, j'ai cru que j'avais rêvé, mais elle était là quand j'avais peur ou que père me battait en douce. Ses longs cheveux noirs et ses grands yeux verts glacé me réchauffer en douce. Alors, j'ai commencé à discuter avec elle. Elle me disait que j'étais elle et qu'elle était moi. Elle était gentille Alice, elle détournait mon attention quand le patriarche copulé avec l'autre. Elle jouait avec moi et me conseillait tout le temps. À mes 24 ans, la compagne du patriarche m'annonça que j'allais avoir un petit frère. Un frère... ? Je n'avais pas compris sur l'instant... C'est Alice qui m'a alors expliqué. Père allait m'abandonnait parce que j'ai tué Maman ? Parce qu'il pouvait plus se défouler ? Lui qui me gardait sous son aile par simple but de ruer de coup quelqu'un allait m'abandonner ? Ma belle-mère m'avait rassuré et dit que j'allais devoir m'occuper de mon demi frère.

Il est né en juillet, le 7 ou le 8, je sais plus trop. Mon dieu qu'il était moche ! mais je n'ai rien dit, j'ai souri, mais déjà, je le haïssais. Il allait devenir le favori de père et moi, je serais une antiquité. Alice rigolait doucement en me détaillant comment m'en débarrassé. C'est donc le 26 novembre 2012, alors que mon père et sa chose n'étaient pas là, Alice me guida vers la cuisine pour prendre le petit couteau bien aiguisé cacher dans les placards. Une fois récupérée, elle me conduit dans la chambre de mon petit frère Eros... En me voyant, il se mit à pleurer, de peur ou de rage mais impossible qu'il se taise. J'ai alors pris son bavoir et l'ai serré autour de son cou frêle, il a gargouillé piteusement. Pour parfaire mon oeuvre, je l'ai éventré en rigolant. Longtemps et en rigolant en même temps qu'Alice.

Lorsque père revint avec ma belle-mère, je continuai mon massacre sous leurs yeux terrorisés. Quand j'entendis son cri à elle, je me suis tournai vers eux en souriant.

-Il n'arrêtait pas de pleurer... annonçai-je en souriant doucement.

La police arriva et me questionnèrent. J'annonçai que je jouai avec Alice, mais personne ne la voyait. Je fus donc juger coupable et me voilà devant vous.

Alors, dit moi doc ? Qu'allez-vous faire de moi ?