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 Where are my fucking pills ?! {Sloslo}

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Laith Wheeler

☇Welcome to hell,
Laith Wheeler

Date d'inscription : 20/02/2013
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Emploi : Sauveur de l'humanité (Superman n'a qu'à bien se tenir !)

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MessageSujet: Where are my fucking pills ?! {Sloslo}   Where are my fucking pills ?! {Sloslo} EmptyJeu 21 Fév - 23:44

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    Contre toute attente, Laith n’a pas un traitement médicamenteux trop envahissant. En réalité, il n’a une prise à faire que tous les trois jours. La principale raison à ça est essentiellement car il n’est pas du tout robuste face aux pilules. Le moindre de ses petits produits artificiels ingérés et les effets sont décuplés. Une vulnérabilité qui ne lui a rendu que très peu service. Imaginez le jour où il a essayé de toucher à la drogue comme tous les ados autour de lui à la sortie du lycée. Une expérience aussi humiliante que traumatisante qui l’éloigna de toute possibilité d’une récidive. Les yeux écarquillés, devenus rouge en l’espace d’une dizaine de minute, Laith était devenu le plus collant de tous les collants que cette terre n’ait jamais eu l’occasion de porter. Comme si, toute inhibition flanquée à la porte, sa recherche d’affection n’était plus que son seul et unique but dans la vie. Il perdit quelques amis ce jour-là … c’est pourquoi, une fois libéré de l’hôpital, il n’a jamais été capable de suivre son traitement régulièrement. A chaque fois le même schéma apparaissait. Il les prenait, puis les refusait, puis sa mère les lui cacher dans sa nourriture puis ayant pitié de son état après chaque prise, décida que son fils était guéri et n’en avait plus besoin. Quelques mois plus tard, Laith récupérait la chambre qui lui avait été assigné depuis son premier internement.

    Driiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing
    C’est l’heure des médicaments, susurra d’une voix qui se voulait la moins violente possible le haut-parleur.

    Laith redoutait toujours ce moment. C’était le moment parfait pour les extraterrestres d’agir à leur guise, sans surveillance. Ils étaient même en mesure de lui faire des choses sans qu’il ne puisse jamais se défendre. Laith s’ajouta alors à la queue qui s’alignait devant le guichet de distribution. Son regard était toujours le même que celui avant chaque prise. Un regard menaçant voir haineux comme s’il espérait que cela serait suffisant pour contraindre les infirmières à le laisser vaquer à ses occupations sans lui endormir le cerveau. C’est pourquoi, comme toujours, il était le dernier de la file, toujours à espérer l’inespérable. Cela ne faisait que retarder un moment qui était finalement arrivé. Comme à son habitude, c’était à Melle Fincher de s’occuper de cette tâche et comme à son habitude, Laith la défia du regard. Il se refusa de la quitter des yeux, pas même pour prendre le temps d’ingurgiter ses pilules, pour être sûr que celle-ci n’attenterait rien à sa personne. Il avala, reposa le gobelet en face de lui et redouta les futures minutes à venir. Le produit prenait, chez lui, 20 minutes à agir, soit une rapidité multipliée par 2. Impuissant face à cette statistique, le cœur de Laith commença à s’emballer, comme à son habitude. Laith alla donc se cacher dans un coin de la pièce en espérant affronter les effets de ses médicaments en toute discrétion.

    20 minutes plus tard, Laith commençait à avoir le vertige. Initialement recroquevillé contre un mur, il sentit le besoin urgent de se lever dans l’espoir de gagner un peu plus d’air. Ses pupilles étaient dilatées et sa vision complétement changée. Les couleurs étaient toutes bleutés. Il observa rapidement la salle qui l’entourait, comme s’il découvrait les effets de ses médicaments pour la première fois et marcha avec l’aide du mur vers la sortie de la salle. Il devait regagner sa chambre, s’assoir sur quelque chose de plus confortable que le sol et contrôler sa respiration qui se faisait difficile. Il était maintenant dans le couloir, toujours en s’aidant du mur pour marcher. Manque de chance, un vertige plus violent se fit ressentir et il tomba sur ses genoux. Malheureusement, il entraîna dans sa chute un charriot qui provoqua un bruit exagéré.

    Merde, c’est pas ce que j’appelle être discret.

    Il ferma fortement les yeux et attendit quelques secondes, priant pour que personne ne l’ait entendu.
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