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 EYTAN & ASH • There's no escape.

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I am the madman king.
Ashton J. Moriarty

☇Welcome to hell,
Ashton J. Moriarty

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MessageSujet: EYTAN & ASH • There's no escape.   EYTAN & ASH • There's no escape. EmptyMar 26 Fév - 1:58





There's no escape.
Eytan & Ashton
« Something, someone, some spirit was pursuing all of us across the desert of life and was bound to catch us before we reached heaven. »


Encore une fois la pièce blanche, les murs capitonnés et cette lourde porte avec seulement une fente qui faisait office de fenêtre. Comme à son habitude, Ashton s'était réveillé avec l'envie écrasante de s'enfuir de cet asile. Cette prison qui le retenait depuis un an et demi l'empêchait de vivre comme il l'entendait. Sans ça, il aurait peut-être eu une petite vie tranquille, entourée de l'homme qu'il aimait. Ils auraient sûrement adopté un ou plusieurs enfants, même si ce n'était pas ce qui intéressait le Moriarty en premier. Peut-être qu'il n'aurait pas été aussi indifférent aux autres, un trait de caractère qui semblait grandir plus le temps passait. Ash savait que c'était l'asile qui le rendait comme ça ; encore plus invivable qu'avant. Bien sûr, le jeune homme avait connu Aaron et d'autres amis à qui il tenait beaucoup, mais de belles relations valaient-elle la peine d'être enfermé pour quelque chose que l'on n'avait pas fait ? Juste parce que l'on se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment ? Ashton aurait préféré ne jamais connaître ces personnes plutôt que d'être ici. Cruel, mais véridique.

Aujourd'hui, il avait alors encore essayé de braver la loi, comme il le faisait depuis toujours, et de passer à travers tous les moyens de sécurité déployés. Il fallait être idiot pour espérer réussir, mais Ashton était désespéré. Tout désespéré devient idiot. Le brun se doutait bien qu'il n'y arriverait jamais, mais c'était la seule façon de ne pas le laisser dépérir dans cet endroit pourri. Ash avait essayé de trouver le tunnel de la mort, comme tout le monde l'appelait. Il ne savait même pas si l'endroit était un mythe ou une réalité, mais c'était son dernier espoir, l'unique chose qu'il n'ait pas encore testé. Bien sûr, au lieu de le trouver, le garçon est tombé sur une gentille infirmière qui s'est empressée de l'enfermer en cellule d'isolement. S'en est suivi le passage de son très cher psychiatre qui lui a dit quelque chose du genre « S'enfuir ? Franchement Ash, je te croyais plus intelligent que ça... ». L'intelligence ne comptait plus quand l'espoir était mort, c'était ce qu'il lui avait répondu, en espérant que ça le fasse réfléchir. Peut-être qu'un jour, quelqu'un se rendra compte de la situation ici, et l'établissement fermerait. Mais bien sûr, l'adulte pouvait toujours rêver, il y avait beaucoup trop d'éléments gênants dans l'établissement pour qu'on le supprime un jour. Sans compter tous les rebuts de la société qui hantaient les couloirs, eux aussi ayant perdu tout espoir, rongés par leur maladie qui ne guérirait sûrement pas. Voilà ce qu'était le Waverly Hills Sanatorium : plutôt qu'un lieu censé guérir les patients, c'était pour un cancer à long terme que l'on signait. Aucune chance de rémission, la tumeur grandissait jour après jour. Le personnel n'y était pas forcément pour quelque chose, mais ça ne tournait pas rond ici. Ashton avait le sentiment que rien ne pourrait jamais fonctionner dans cet endroit et qu'il n'était sain pour personne de rester à l'hôpital plus de vingt-quatre heures.

L'homme n'avait aucune idée du temps qu'il devait passer en cellule d'isolement. Il avait plutôt l'habitude de rester ici, et ça ne le dérangeait franchement pas : son imagination était grande et pouvait l'occuper plusieurs heures. Au contraire, se tenir loin des autres patients était plutôt une délivrance. Ashton répugnait la présence d'autres êtres humains en général, à part quelques heureux élus. Avec ces derniers, le Moriarty pouvait se montrer très sociable, puisqu'il disposait d'un pouvoir de séduction assez important : déjà petit, il avait des admirateurs. Cette prétendue célébrité ne l'intéressait pas et la solitude était la seule chose digne d'intérêt à ses yeux. La seule présence qu'il adorait avoir à ses côtés était celle de Dean, chose qui lui était impossible. Mais, ayant l'habitude après un an et demi, Ash se contentait de ce qu'il avait. Bien sûr il n'était pas heureux, personne ne l'était ici, mais il se devait de survivre avec ce qu'on lui donnait. Pour Dean, pour Aaron et même pour ses parents. Dean parce qu'il l'aimait trop pour lui faire du mal. Aaron parce que tous les deux avaient promis de sortir ensemble et qu'ils étaient en quelque sorte meilleurs amis. Ses parents parce qu'il savait que ça les tuerait de le voir mourir de tristesse ici. Et aussi principalement parce qu'Ashton était quelqu'un de très fier qui n'accepterait pas de se laisser bouffer par des sentiments. Il s'était promis de sortir d'ici, et c'est ce qu'il ferait, un jour. Voilà ce à quoi il pensait, seul dans sa cellule d'isolement, quand la porte grinça doucement. Elle s'ouvrit, et le garçon entendit « Ashton, on dirait que tu as de la compagnie. »

Génial, exactement ce dont il rêvait, pensa le jeune adulte en relevant la tête.

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« Juste de quoi rêver encore »
J. Eytan Hurdwood

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J. Eytan Hurdwood

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MessageSujet: Re: EYTAN & ASH • There's no escape.   EYTAN & ASH • There's no escape. EmptyMar 26 Fév - 3:25

EYTAN & ASH • There's no escape. Leave_10
CREDIT deviantart

    Son frère lui disait qu’il ne fallait jamais cesser de se battre. Il lui disait que tant qu’il y avait de la vie, il y avait de l’espoir. Que même quand il faisait noir, il ne fallait jamais cesser, quitte à passer des heures, des jours, des semaines, des mois, des années à chercher à tâtons l’interrupteur ou la poignée de la porte de sortie, il ne fallait jamais abandonner. Mais Eytan ne voulait pas abandonner. Elle n’avait jamais voulu abandonner. De là-haut, son frère pouvait voir à quel point elle s’obstinait à trouver la sortie. Chaque jour elle se levait avec l’espoir que le soir-même, elle serait en dehors de cet hôpital. C’était certainement très stupide. Mais c’était la seule idée qui lui permettait de se tenir debout.

    Regarde, comme je cours vite. Regarde comme j’espère fort. Regarde comme j’évite le premier poste de garde d’infirmières. Regarde comme je me cache dans ce couloir. Regarde la vitesse à laquelle je détale. Ce n’est plus très loin. Regarde comme je m’approche du but. Regarde, dis-le à maman, et à papa aussi, dis-leur de venir voir comme je cours vite pour ma liberté, comme je me bats toujours aussi fort.

    Ce qu’elle croyait être un couloir vers l’entrée de l’hôpital s’était révélé n’être rien d’autre qu’un couloir de plus vers des cellules. Des « chambres », comme ils osaient les appeler. Ou peut-être s’agissait-il de bureaux. De pièces secrètes. De laboratoires. Elle n’en savait rien. Ce n’était juste pas la sortie. Une fois de plus, on l’avait rattrapée. On avait déchiré ses espoirs. Elle criait, elle criait à ceux qui lui ligotaient les mains et qui l’emmenaient de force de la lâcher. Eytan n’était pas folle. Elle voulait juste s’en aller d’ici. Elle n’était pas folle. Ils devaient la lâcher. Elle se débattit de toutes ses forces. Elle parvint à se libérer de leur emprise, mais elle avait toujours les mains liées. Ce n’était pas le plus important. Elle se précipita dans la direction opposée, elle finirait bien par trouver la sortie. Elle devait simplement gagner plus de temps. Elle devait…

    - RATTRAPE-LA !

    Eytan tenta de s’écarter pour pouvoir éviter l’homme qui se jetait de nouveau sur elle. Elle était plus légère, plus mince, plus rapide. Elle parvint à l’esquiver et à franchir quelques mètres de plus. Il lui suffisait de les semer et d’aller se planquer quelque part en attendant qu’ils se calment, qu’ils cessent d’être à l’affut. Mais il était plus fort. Et il n’était pas seul. Eytan poussa un nouveau cri lorsqu’il lui attrapa les chevilles, la forçant à s’écraser sur le sol. Son collègue le rejoint aussitôt, et il fut impossible pour la jeune fille de se débattre davantage. Ils avaient gagné, aujourd’hui. La cellule d’isolement l’attendait.

    On la jeta à l’intérieur. D’après ce qu’elle avait compris, quelqu’un d’autre s’y trouvait, ce qui la rassurait un peu. Elle détestait devoir se retrouver seule, encore plus lorsqu’elle se trouvait dans cet endroit. Elle n’était pas folle. Elle n’avait rien à faire là. Quand le comprendraient-ils ? La porte claqua derrière elle, et les verrous s’enclenchèrent. Eytan se redressa et vint s’appuyer contre l’un des murs, tâchant de reprendre son souffle. Elle pleurait à moitié et devait se contrôler pour ne pas céder à une crise d’angoisse, c’était loin d’être le moment pour ça. Lorsqu’elle releva la tête, la jeune fille découvrit avec soulagement qu’elle connaissait le garçon qui se trouvait là. Ashton et Eytan s’étaient en effet déjà retrouvés à quelques reprises dans cette pièce morbide. Ils partageaient la même ambition de s’enfuir un jour de cet hôpital. Eytan chercha son regard, et malgré tous les efforts qu’elle déployait pour ne pas s’effondrer, elle fondit en larmes.
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I am the madman king.
Ashton J. Moriarty

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Ashton J. Moriarty

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MessageSujet: Re: EYTAN & ASH • There's no escape.   EYTAN & ASH • There's no escape. EmptyMer 27 Fév - 20:41





There's no escape.
Eytan & Ashton
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Regardant la personne qui venait d'arriver, Ashton se sentit tout de suite soulagé. C'était Eytan, une patiente tout sauf folle. Comme lui, la jeune femme avait été envoyée à l'asile pour des raisons plutôt obscures. Autrement dit, elle ne souffrait d'absolument rien, et s'était retrouvée au mauvais endroit au mauvais moment, comme le jeune Moriarty. Tous les deux s'étaient déjà retrouvés plusieurs fois en cellule d'isolement, preuve que le garçon n'était pas le seul à vouloir s'enfuir d'ici. Réconfortant, en quelque sorte. Par contre, Eytan n'avait pas l'air dans son assiette, contrairement au grand brun. Il la vit fondre en larmes. Complètement impuissant, ne sachant pas quoi faire, Ashton s'approcha doucement de la jeune fille. Lui qui avait toujours des problèmes de communication avec les autres, réconforter quelqu'un en train de faire une crise d'angoisse était quelque chose de bien compliqué à exécuter. Hésitant, il s'approcha doucement d'Eytan et, en lui soutenant les épaules, la regarda et lui dit d'un ton rassurant qu'elle devait se calmer. Puis, il ajouta : « Raconte-moi comment t'as fait, cette fois-ci. »

C'était une habitude entre ces deux-là de se raconter leurs différents essais de fuites. Toujours un échec, mais c'était intéressant d'en discuter, et puis c'est aussi amusant parfois. Mais surtout, ça ouvrait la discussion sur d'autres tentatives, parfois très loufoques, mais toujours drôles. D'ailleurs, Eytan allait sûrement se moquer de lui quand il lui raconterait qu'il avait essayé de trouver le tunnel de la mort. Personne ne savait s'il existait ou si c'était une connerie inventée par les anciens patients pour leur faire peut. N'empêche que tout le monde disait que c'était la seule chance de s'enfuir de ce lieux maudit, et quand on était désespéré, toute sortie était bonne à prendre. Sauf qu'encore une fois, le jeune adulte avait échoué. Il s'était déplacé dans le sous-sol, à travers toutes les caves et les anciennes salles d'expérimentations, en prenant un peu le temps d'observer tous les bocaux, les anciens matériaux que le personnel de l'hôpital avaient utilisés pour pratiquer des expérimentations plus que douteuses sur les patients, dans des temps maintenant révolus. Il était passé le plus vite possible à côté des labos, faisant du mieux qu'il pouvait pour que les scientifiques travaillant là ne le remarquent pas. Mais il n'avait pas été assez discret cette fois-ci, et quelqu'un l'avait repéré. Et on l'avait emmené ici.

C'était malheureux de devoir en arriver là, mais après un an et demi, le Moriarty n'en pouvait plus d'attendre patiemment sa libération, qui n'arriverait sûrement jamais. Il n'en pouvait plus de faire souffrir les quelques personnes à l'extérieur qui tenaient à lui. Il n'en pouvait plus de pourrir avec les fous dans cet endroit. Et il savait que pour Etan, c'était la même chose, et Ashton la comprenait on ne peut mieux. C'est pourquoi il était à ses côtés, essayant de la calmer comme il le pouvait. Parce qu'il était quand même triste pour elle. Ash avait déjà entendu son histoire, et c'était franchement pas la joie. Le garçon pensait que le destin n'avait pas été très clément avec lui, mais en entendant l'histoire de la jeune fille, il avait quand même du avouer que son cas était bien plus triste. Parfois, écouter les autres permettait au petit Moriarty de dégonfler son ego d'enfant gâté et de se rendre compte que le monde ne tournait pas toujours autour de lui, comme il en avait si souvent eu l'habitude. Et après quelques instants de pleurs, son amie s'arrêta, se calmant lentement. C'est alors que le garçon ajouta : « J'ai essayé de trouver le tunnel de la mort. Si tu veux te moquer de moi, tu peux. » Sa nouvelle résolution était d'apprendre l'humilité, et il autorisait donc Eytan à rire de sa bêtise.

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J. Eytan Hurdwood

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MessageSujet: Re: EYTAN & ASH • There's no escape.   EYTAN & ASH • There's no escape. EmptyVen 1 Mar - 23:14

    C’était cet hôpital, ses murs gris, humides et moisis, c’était tous ces « patients » complètement désespérés, complètement cinglés, c’était ces psychiatres qui ne comprenaient pas, qui faisaient juste semblant de s’y connaître, qui faisaient semblant de les soigner. Qui faisaient semblant d’y croire. C’était ces faux espoirs quand à une libération, ces faux espoirs quand à un retour à sa vie d’avant. C’était cette cellule qui rappelait aux personnes comme Eytan ou comme Ashton qu’aux yeux des psychiatres, ils n’étaient rien d’autre que des pauvres cinglés, qu’aux yeux du monde, ils n’étaient plus rien du tout. C’était tout ceci qui provoquait ses crises d’angoisse à Eytan, qui la faisait paniquer, qui la faisait hurler chaque nuit. C’était le fait d’avoir été abandonnée par celui qu’elle aimait. C’était le fait de se retrouver seule, complètement seule dans cet endroit, dans son lit glacial et minuscule, dans cette piaule qui puait le rat mort. C’était le fait de se retrouver, encore, dans cette cellule qui riait de sa situation, qui riait de la voir si désemparée, qui se moquait d’elle en disant « Oui Eytan, tu es folle, tu es totalement cinglée ! ». C’était pour toutes ces raisons que la jeune fille ne cessait jamais de courir, ne cessait jamais de rêver à ce jour où elle sortirait enfin. Mais c’était également à cause de tout cela qu’elle fondait en larmes sans arrêt. Une vraie pleurnicharde. Elle détestait ce qu’elle était devenue. Elle détestait ce qu’on avait fait d’elle.

    Mais lorsqu’Ashton s’approcha d’elle, Eytan se calma aussitôt. Elle n’était pas toute seule. Ce garçon était dans la même galère qu’elle. Et il voulait l’aider. Sa vision était troublée par ses larmes, mais elle parvint tout de même à trouver le regard du jeune homme. Elle ne le quitta pas des yeux et se concentra sur ce qu’il lui disait. Il essayait de la rassurer, et il était très efficace. Eytan n’était pas au beau milieu d’une crise d’angoisse, juste une belle crise de larmes, ainsi il lui fut plus difficile de retrouver ses esprits. Un léger sourire se dessina même sur son visage humide lorsqu’il lui demanda de lui expliquer la manière dont elle s’y était prise. Elle appréciait sa façon de voir les choses : il valait mieux en rire qu’en pleurer. Eytan se donna encore quelques instants pour arrêter ses sanglots, essuya ses joues rapidement avec ses manches et prit enfin la parole.

    « Je n’avais pas vraiment de plan… je… je me suis contentée de courir dans une partie de l’hôpital que je n’avais pas encore exploré et je… - un petit rire s’échappa de ses lèvres – je me rends compte maintenant à quel point c’est ridicule… » Eytan se redressa un peu pour pouvoir mieux regarder Ashton. « Mais j’y ai cru. Je ne sais pas comment je fais, mais j’y crois, je crois encore qu’il y a un moyen de partir d’ici… Je veux tellement y croire… » Et comme elle sentit que de nouvelles larmes allaient apparaitre si elle continuait dans ce sens-là, elle ferma les yeux quelques secondes pour se reprendre. Lorsqu’elle les rouvrit, Ashton lui avoua qu’il avait essayé de trouver le couloir de la mort. Le fameux couloir qui permettait la fuite de cet endroit, dont l’existence n’avait, à ce jour, jamais pu être prouvée. Eytan elle-même n’était pas certaine d’y croire, même si, comme elle l’avait dit quelques instants auparavant, elle désirait que cette rumeur soit fondée. Le sourire de la jeune fille réapparut. Elle était loin de trouver l’action d’Ashton stupide. En tout cas, elle la trouvait beaucoup moins stupide que sa propre idée, celle de foncer dans le mur, et à l’aveuglette. « Je ne compte pas me moquer de toi ! » Son sourire s’élargit, et elle reprit : « Peut-être qu’un jour on aura la bonne idée de s’allier pour la trouver, cette fichue sortie. »

    C’était ça, le truc, dans le désespoir le plus total. Se trouver un allié. Quelqu’un qui nous ressemble. Quelqu’un qui comprend. Le tout était de ne pas être seul dans le noir le plus total. Il suffisait de savoir reconnaître les bonnes personnes, savoir saisir les bonnes mains qui se tendent. Malheureusement, Eytan n’était pas très forte pour ça. C’était à cause de sa confiance accordée en la mauvaise personne qui l’avait conduite ici. Mais elle savait qu’elle pourrait compter sur Ashton. Et cette pensée la réconfortait énormément.
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MessageSujet: Re: EYTAN & ASH • There's no escape.   EYTAN & ASH • There's no escape. Empty

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