Angel Mina Sanguez

Votre histoire

Chapitre 1 : « Mina !!! Pour la énième fois arrête-moi ce piano et vient par ici !! » La voix de sa mère résonne dans toute la maison. Mina n’est pas une petite fille turbulente, elle ne venait pas de faire une bêtise et sa mère n’était pas toujours en train de hurler comme à ce moment précis mais elle cherchait simplement le moyen de la faire descendre dans le jardin et la petite fille ne souhaitait pas rejoindre ses parents. La petite rouquine ne voulait qu’une chose, laissé glisser ses doigts sur son piano et se détendre de cette manière. Elle aimait tellement la musique, elle pouvait s’abandonner totalement lorsqu’elle jouait. De plus, aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres pour la petite Mina, c’est son anniversaire, elle devrait fêter ses sept ans avec sa famille mais ses parents ont oubliés, comme toujours, ils ont tellement de choses à faire qu’ils en oublient même la date d’anniversaire de leur fille unique. La mélodie cesse enfin et la voix de la petite fille se fait entendre. « Maieuh… Je n’ai pas envie… » D’habitude Mina est une petite fille mature, plus mûre que les autres personnes de son âge mais aujourd’hui elle voudrait, pour une fois, être une petite fille et pouvoir vivre comme telle. « Dépêche-toi avant que je ne vienne te chercher. » Oh il ne faut pas croire elle en est capable. D’ailleurs les pas de Tamara, sa mère, se font entendre dans les escaliers, cette chère dame est une russe au sang chaud elle déteste qu’on lui dise non. Elle est terriblement têtue et obstinée, tout ce qu’elle veut elle l’obtient, toujours. A peine arrivée dans la chambre de sa fille, elle a attrapée Mina par le bras, sans lui faire de mal bien sûr, et l’a tirée dans les escaliers alors que la petite fille trainait lourdement les pieds sur le sol. Une fois dans le jardin, son père lui a souri, ils avaient réussi à la faire descendre même si c’était en boudant. Dans les mains de Sergeï, son père, se tenait une armée à feu qu’il a déposée dans les mains de sa fille. Voilà pourquoi Mina ne voulait pas descendre, elle ne voulait pas s’entraîner, pas aujourd’hui, tout en soupirant la demoiselle s’est mise en place avant de tourner les yeux vers ses deux parents. « Je vide le chargeur et après je me remets au piano. J’ai une audition demain matin. » Comment mettre Tamara en colère, l’entendre parler d’audition et de piano, pour la jeune russe il était hors de question que sa fille jouent les greluches derrière un piano, elle devait s’endurcir et devenir une femme d’affaire hors pair, elle prendra la succession de ses parents. « Tu t’arrêtera quand on le voudra. En place, maintenant. » La petite fille se mit à soupirer avant de commencer son entrainement. Sergeï était un peu triste pour sa fille, elle méritait de choisir sa vie, elle ne devrait jamais avoir à suivre les traces de ses parents. « Tamara, tu crois pas qu’elle est encore un peu jeune pour tout ça ? Elle devrait garder une part d’innocence. » « Elle a besoin de tous ce qu’on lui apprend Sergeï, elle a besoin de connaître les ficelles parce qu’un jour on ne sera plus là pour l’aider. » Oh suis-je bête j’ai oubliée de dire pourquoi Mina était obligée de vivre ainsi et de se préparer comme une guerrière. La vérité c’est que la demoiselle n’est pas née dans une famille normale. Sergeï et Tamara sont des trafiquants d’armes, ils vivaient en Colombie quand Mina est née mais leur trafic était en train de prendre tellement d’ampleur là-bas qu’ils sont partis pour Kiev et ne sont jamais partis. Aujourd’hui ce sont les plus grands trafiquants qui existent dans le monde. Tamara a donc raison quand elle dit que sa fille doit apprendre à se défendre parce que la famille Sanguez a beaucoup d’ennemis et l’entreprise familiale devrait revenir à Mina quand elle sera en âge de s’en occuper. Deux heures plus tard Mina est épuisée, entre son entrainement au tir et le parcours du combattant que sa mère a mis en place elle n’a plus de force pour son piano. Elle arrive devant ses deux parents encore essoufflée. « C’était très bien ma puce. » Mais la petite fille avait besoin de l’aval de sa mère pour être heureuse, son père lui dira toujours qu’elle était bien même si elle faisait n’importe quoi. « Mouai. Tu faire mieux. » Le regard froid de sa mère la rend triste mais elle ne le montre pas. Elle monte donc dans sa chambre et s’écroule sur son lit, épuisée par sa journée. Le lendemain elle ratera son audition pour son plus grand malheur.

Chapitre 2 : « Tu sais que tu es belle toi. » La respiration de Mina s’accéléra automatiquement, le poids de l’étranger allongé sur elle l’empêcher de respirer convenablement, sa main appuyée sur ses lèvres l’empêcher de hurler. Son regard se détourne de l’homme qu’elle ne reconnaissait pas à cause de son masque, elle était totalement désorienté, elle ne reconnaissait pas sa chambre, l’odeur ne lui était même pas familière, elle s’était pourtant endormie dans sa chambre auprès de ses parents et là elle ne savait plus vraiment ou elle était. L’homme au-dessus d’elle puait l’alcool, la nausée lui monte rapidement, les battements de son cœur s’accélérait au fur et à mesure que les mains de l’agresseur se déplacés sur le corps de la jeune adolescente. Une main autour de son cou, l’autre glissant en douceur sous sa chemise de nuit. Puis une voix se fit de nouveau entendre à quelques sentiments seulement de ses lèvres. « Si tu cries je t’étrangle tu as bien compris ? » Comme pour bien se faire comprendre ses doigts se sont resserrés sur la peau délicate de Mina, l’empêchant de respirer et de hurler par la même occasion. Il relâche enfin son étreinte et s’est rapidement que la jeune femme reprend sa respiration, elle était presque asphyxiée. Rapidement les doigts de son bourreau on déchirés sa chemise de nuit, le bruit du tissu se déchirant au fur et à mesure font frissonné la jeune femme de quinze ans seulement. Grâce à une bouffé de courage elle arrive enfin à ouvrir la bouche. « Je vous en prie… Mon père a de l’argent, il vous payera ce que vous voulez mais laissé moi partir. » La voix tremblante elle ne souhaitait qu’une chose, partir, fuir et peu importe si tout l’argent de ses parents partaient dans les poches de cet inconnu. Ses doigts se sont arrêtés sur le visage innocent de la petite fille. « Hum… Je trouve que c’est une bonne idée ça, combien tu crois qu’il serait prêt à offrir pour sa petite fille chérie ? » « Il offrira tous ce que vous demandez. » Les mains de l’homme se sont dirigés vers son visage et il a retiré son masque. Cet homme, elle le connaissait, c’était le chauffeur de ses parents depuis dix ans maintenant. Elle le connaissait depuis qu’elle était toute petite. En voyant son visage Mina n’est pas dupe elle sait ce que ça veut dire. Il n’allait pas la laisser partir, il la tuera quand il en aura fini avec elle. « Tu m’as convaincue ma belle, mais tu comprends je m’ennuie moi ici tout seul et tu es vraiment très belle, je suis sûr que ton père ne m’en voudra pas si je te goutte un petit peu. » Un sourire lubrique s’affiche sur ses lèvres fines, un regard pervers étincelles dans son regard, ses lèvres s’écrasent lourdement sur celles de la jeune femme. Elle essaie de se défaire de l’emprise de son bourreau et se débat comme elle le peut. Il relâche enfin ses lèvres et murmure à son oreille quelques mots. « Continue de gigoter ainsi ça m’excite encore plus. » La tête de Mina se penche légèrement et quelques larmes coulent sur ses joues avant qu’elle ne disparaisse. Son corps était toujours présent, maltraité par son agresseur mais son esprit était parti hors de son corps. Elle ne se souvient plus de ce qu’il s’est passé après, elle ne se souvient pas du temps que ça a pris. Elle se souvient seulement s’être réveillé quelques heures, jours, plus tard, nue sur un lit ses vêtements totalement déchiré sur le sol. Des douleurs parcourant tout son corps, de ses pieds à son visage. Evidemment vue dans quel état son agresseur l’avait mis c’était logique qu’elle ait mal. Elle était pleine d’ecchymose sur tout le corps, l’homme avait dû se défouler sur elle juste après avoir abusée de son corps. Il espérait peut être la tuée sous ses coups. La porte s’ouvre juste après qu’elle se soit réveillée, l’homme s’avance vers elle et se penche sur son corps encore inerte, il souhaitait sans aucun doute renouvelé l’expérience mais il en était hors de question. C’est à ce moment-là qu’elle retire l’arme de la ceinture de son agresseur et qu’elle se lève du lit. Viktor savait parfaitement que la jeune fille pouvait s’en servir sans problème. « Mina non ne fait pas ça ! » Un sourire malsain s’éclaire sur son visage avant qu’elle ne prenne la parole d’une voix froide. « Crève espèce d’ordure. » Et la balle est partie en pleine tête. Une fois cela accompli elle est sortie à moitié nue, un drap enveloppé autour d’elle avant qu’une voiture ne la retrouve et ne l’amène à l’hôpital. Ses parents étaient présents juste là près d’elle. Elle pouvait les entendre discutés avec le médecin et la police. « Votre fille a été retrouvée il y a quelques heures dans un endroit totalement isolé, elle semble être totalement désorienté et elle a été abusée sexuellement. Son agresseur portait le nom de Viktor Rostovski, ça vous dit quelque chose ? » Ses parents se regardent tout de suite en entendant ce nom. Ils sont outrés en apprenant que leur fille a été violée par cet homme à qui ils avaient offerts leur confiance durant dix ans. « C’était notre chauffeur… Je vais le tuer. » « Elle l’a fait pour vous. » Tamara regarde sa fille par la fenêtre donnant dans sa chambre, elle n’en revenait pas, elle avait tué un homme. La raison pour laquelle Mina n’est pas allé en prison ? Eh bien c’est simple elle a eu le droit à une bonne thérapie pour se remettre de son agression et ses parents ont arrosés la police pour qu’ils referment le dossier.

Chapitre 3 : « Hey ma jolie, tu prends combien ? » Les yeux de la jeune femme se posent sur la voiture et surtout sur son conducteur. Un sourire se glisse sur ses lèvres et elle s’approche du véhicule. « Tu n’auras jamais assez d’argent pour me payer mon mignon. » L’homme ouvre son portefeuille et y sort une liasse de billet ainsi qu’un petit sachet avec une poudre blanche. La jeune femme ne lui laisse pas le temps de répondre et ouvre la portière avant de rentrer dans le véhicule. « Le sachet avant l’argent après la prestation. » La rouquine se fichait bien de ce que son client lui disait, il avait ce qu’elle souhaitait peu importe ce qu’elle devra faire elle avait simplement les yeux rivés sur le sachet de cocaïne glissé entre les doigts de son interlocuteur. Celui-ci lui donne et alors que la voiture s’aventurait dans les ruelles sombres elle, elle inspirer son bout de bonheur sans se soucier une seule seconde de ce qu’elle devra faire par la suite. Elle allait être défoncée peu importe comment son client voudra profiter d’elle, elle sera d’accord. Ses yeux se ferment un moment avant que la voiture ne s’arrête devant une maison, Mina n’était pas le genre de personne à aller chez les clients d’habitude mais ce n’était pas un souci à cet instant. Elle suit donc son client jusqu’à chez lui et rapidement ils se retrouvent dans la chambre. Presser il la déshabille rapidement et ils passent la nuit ensemble. Allongé l’un à côté de l’autre ils reprennent leur souffle avant que l’homme se remette à parler. « Comment tu en es arrivé là ? T’es jeune, t’es belle, tu devrais faire autre chose que le trottoir. » La jeune rousse se relève du lit en entendant son client parler ainsi. De quoi il se mêlait lui, elle pouvait bien faire ce qu’elle voulait, il ne faisait pas partie de sa famille et il ne la connaissait même pas. « De quoi tu te mêles, ce n’est pas parce que tu m’as sauté une fois que tu vas devenir mon confident. » « Hey Relax ma belle je voulais juste en savoir un peu plus c’est tout. Je peux connaître ton prénom au moins ? » Elle glisse sa robe sur son corps avant d’enfiler ses chaussures, prête à partir de cette maison. « Angel. » L’homme la regarde sans rien dire, il sait que le trois quart des prostituées ont des pseudonymes pour éviter de dévoilé leur véritable prénom mais la jeune femme en face de lui semblait très sérieuse, elle ne cachait pas son prénom ou alors c’était une redoutable menteuse. Elle tend sa main afin de récupérer son argent et le reste de la poudre qu’il lui a promis. L’homme soupire et lui donne le tout. « On se reverra au moins ? » « Si t’as de quoi payer oui pour le plaisir non. » Froidement la jeune colombienne sort de la maison et se faufile dans les ruelles sombres sans la moindre crainte. Vous vous demandez surement comment la jeune Mina si gentille et si timide avait pu finir sur un trottoir de cette manière eh bien il faut remonter à quelques mois plus tôt. Après son agression la jeune femme n’était plus la même, déprimée, anéantie, elle ressemblait à une coquille vide. Malgré des heures de thérapie elle n’a pas réussi à remonter la pente. Puis un jour comme par magie elle a commencée à sortir, à rire, à séduire et a ramené des tas d’hommes chez elle sous le regard médusé de ses deux parents. Elle revenait saoule chez elle. Se droguait et dépensait l’héritage familiale dans des jeux de hasards. Elle a commencé à se faire appeler Angel, ses proches ont crus qu’elle avait simplement besoin de changer d’identité mais un examen approfondi a révélé qu’elle souffrait en fait d’un dédoublement de personnalité et qu’Angel n’était pas vraiment Mina. Ou plutôt si mais elle était la part caché de Mina. Un soir Angel est partit loin de sa famille, loin de la thérapie et de tous ce qu’il l’empêcher de vivre. Lorsque Mina est revenue à elle, elle était à Moscou et elle était sur les trottoirs de la ville. Angel s’amusait beaucoup son côté nymphomane était comblé avec tous ses clients mais Mina était en train de mourir à petit feu.

Chapitre 4 : U.C.