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 EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light

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« Juste de quoi rêver encore »
J. Eytan Hurdwood

☇Welcome to hell,
J. Eytan Hurdwood

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EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light Empty
MessageSujet: EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light   EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light EmptyMer 27 Fév - 22:51

Eytan & Laith _ "But you know happiness can be found even in the darkest of times, when one only remembers to turn on the light."

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CRÉDIT - CSS


    Eytan s’était perdue. Elle désirait simplement se rendre à un endroit calme et y trouver un peu de compagnie, mais elle n’arrivait plus à se souvenir du chemin à emprunter. Tous les couloirs se ressemblaient selon la jeune fille, et son sens de l’orientation lui avait toujours fait défaut. D’autant plus qu’elle préférait toujours rebrousser chemin ou emprunter un couloir moins sûr afin d’éviter certains patients qu’elle jugeait douteux. Elle finirait bien par trouver sur une de ses connaissances, sur une infirmière ou un psychiatre, quelqu’un qui pourrait au moins la reconduire jusqu’à sa chambre. Et plus Eytan constatait à quel point elle se perdait, plus elle commençait à paniquer. La jeune fille était très sujette aux crises d’angoisse, et elle faisait tout pour se contrôler. Sa priorité était de retrouver son chemin.

    Elle emprunta un escalier, et elle eut l’impression que ça faisait au moins la douzième fois qu’elle passait par ici. Elle était au bord des larmes. Pourquoi ce genre de choses lui arrivait tout le temps ?! Pourquoi se retrouvait-elle dans cet hôpital d’abord ? Sa place n’était pas ici. Ils s’étaient trompés de personne. Eytan était innocente. Et on aurait dû l’écouter. On aurait dû la croire. Et au lieu de ça, on la laissait se perdre dans ce labyrinthe lugubre. Lorsqu’elle arriva en bas des escaliers, elle sentit des légers picotements au bout de ses doigts, qui se propagèrent doucement le long de ses bras et finirent par l’envahir complètement. Eytan reconnaissait cette sensation.

    « Oh non… » murmura-t-elle.

    Elle ne devait pas céder à une crise, pas maintenant, alors qu’elle ne savait absolument pas dans quelle partie de l’hôpital elle se trouvait. Elle décida de faire une pause et s’appuya contre un mur. La jeune fille ferma les yeux et inspira fortement avant d’expirer doucement. Elle répéta cette action plusieurs fois. Ces exercices de respiration l’aidaient à se contrôler. Tout irait bien. Elle retrouverait le bon étage. Cela ne servait à rien de paniquer. Eytan était sur la bonne voie : les picotements devenaient déjà moins intenses.

    « Salut. »

    Eytan sursauta et rouvrit les yeux immédiatement. Se tenait face à elle un homme – d’après son expression faciale qui était plus qu’effrayante, elle en conclut qu’il s’agissait d’un patient, même si certains psychiatres pouvaient également s’apparenter au profil type du malade mental. Il se tenait tout prêt d’elle, peut-être même un peu trop. Instinctivement, Eytan se recula. Evidemment, il se rapprocha.

    « Que… qu’est-ce que tu v… veux ? » balbutia-t-elle.

    Il attrapa une mèche de cheveux d’Eytan et la fit glisser entre ses doigts. Il la regardait d’un air amusé. Eytan n’aimait pas ça du tout. Les picotements revenaient.

    « J’ai envie de te tuer. »

    Au moins, il avait le mérite d’être clair. Eytan tentait d’éviter son regard, mais il s’arrangeait toujours pour qu’elle affronte ses yeux qui reflétaient sa démence. La jeune fille comprit qu’elle devait s’enfuir maintenant, car elle ne pourrait jamais se dégager de son emprise à elle toute seule s’il l’attrapait. Il jouait simplement avec une mèche de cheveux pour l’instant. Elle ne devait pas attendre une seconde de plus. Son instinct lui dicta de ne surtout pas lui infliger de coup, car elle était trop lente et ça ne serait qu’une opportunité pour lui de la capturer. Elle compta sur son petit gabarit pour pouvoir se faufiler plus facilement dans les petits espaces. Le problème était qu’elle n’avait aucune idée de l’endroit exact où elle se trouvait. Se réfugier dans un endroit sûr lui paraissait presque impossible. Mais elle n’avait pas vraiment le choix. Eytan fit brusquement trois pas en arrière sans se retourner, puis fit volte-face et détala à toute vitesse.
    Eytan ne sut comment, mais elle parvint à le semer. Lorsqu’elle s’en aperçut, elle se laissa simplement tomber le long du mur. Elle avait encore moins idée de là où elle se trouvait, mais peu lui importait. Elle était terrifiée. Et elle savait la crise inévitable. Les picotements étaient plus vifs que jamais, et sa respiration se faisait plus haletante. Eytan se sentait terriblement mal, elle avait chaud, elle sentait la sueur sur son front, dans ses mains, dans son dos. Elle voulait bouger mais n’avait pas la force de se mettre debout. Elle avait l’impression d’étouffer. Elle avait mal à l’intérieur, tellement mal qu’elle en gémissait. Son souffle était court et de plus en plus bruyant. Ses mains tiraient sur ses vêtements comme si cela pouvait la libérer. Eytan voulait hurler, elle voulait qu’on l’entende et qu’on vienne l’aider. Elle n’arrivait plus à se calmer. Des larmes jaillissaient de ses yeux sans qu’elle ne puisse les contrôler et inondaient son visage. La jeune fille resta là, contre le mur, en pleine crise de panique. Cela pouvait durer quelques minutes comme cela pouvait durer des heures. Alors elle pria. Elle pria pour qu’on la trouve et qu’on l’aide à aller mieux.


Dernière édition par J. Eytan Hurdwood le Ven 1 Mar - 23:17, édité 1 fois
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Laith Wheeler

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Laith Wheeler

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MessageSujet: Re: EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light   EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light EmptyJeu 28 Fév - 18:47

    Ca y est, on était revenu à ce moment de la journée où plus personne ne peut rester dans les chambres, tout le monde dehors. Une politique célèbre dans ce genre d’hôpitaux pour forcer les plus timides à se socialiser … ou les plus associables comme Laith. Cette après-midi, il n’avait vraiment pas envie de se mêler à la « populace ». C’est pourquoi, il décida de s’écarter discrètement du groupe et de s’enfuir dans une direction opposée, incognito. Souvent invisible par son manque de présence au sein d’un groupe, il su échapper à la vigilance des surveillants et atterrit dans les couloirs. A force d’essayer de piéger son monde, il connaissait les coins à risque, là où il avait le plus de chance de rencontrer du personnel et décida de faire le grand tour avant de tenter l’infiltration dans sa chambre. Il se balada alors dans les couloirs, d’un pas silencieux, surveillant sans cesse derrière lui, devant, chaque côté de chaque intersection, puis derrière lui de nouveau, etc. C’est comme ça qu’il aperçut deux autres patients dans un couloir et qu’il peut se cacher sans être repéré.

    Bon ce ne sont pas des membres du personnel, il y a sûrement moyen que je passe sans que l’on m’arrête.

    En même temps, cet obstacle l’obligeait à être en contact avec d’autres personnes et même si cela n’était que l’histoire d’une ou deux secondes, Laith avait toujours besoin de quelques temps pour se convaincre de sauter le pas. Il regarda une nouvelle fois vers le couloir désiré et pu observer un garçon, jouant avec la mèche de la jeune fille en face. Il ne pouvait pas observer l’expression faciale de celle-ci mais comprit vite que ce n’était pas du tout le genre de situation dans laquelle il voulait se retrouver mêler. Ce genre de relation où l’homme se met à prendre la jeune fille par la taille et l’embrasse comme s’il dégustait une glace qu’il venait de s’acheter. Laith en avait fait l’expérience avant que son trouble n’apparaisse mais maintenant que ces perceptions cognitives étaient distordues, les choses ne lui étaient plus du tout présentées de manière aguichantes. Il ne savait pas quoi faire et décida de rester à sa place, cacher, en attendant l’opportunité de remplir sa mission sans danger. C’est alors qu’il entendit une phrase qui le fit réagir.

    « J’ai envie de te tuer. »

    Dis donc, les jeunes d’aujourd’hui avaient une bien drôle manière de se faire des déclarations d’amour. Laith ne comprenait pas ce qu’il venait d’entendre et cela le poussa à sortir légèrement la tête de sa cachette et à regarder la suite de ces embrassades. Il aperçut alors la jeune fille reculer de quelques pas et c'est là qu'il eu enfin la chance d'admirer son visage, ce visage empreint d'une frayeur qui écarta pour sûr l'hypothèse d'une relation amoureuse. Ses yeux exprimèrent tout le danger dont elle était victime et même si Laith n'était pas doué en terme d'interprétation, la voir s'enfuir de cette manière là ne pouvait que le guider dans la bonne direction. Ce n'était en fait qu'une jeune fille qui était victime d'un autre de ces … Laith n'osait même plus penser à ce mot. La jeune fille était partie mais son agresseur ne s'arrêta pas en si bon chemin et se mit à la poursuivre. Le cœur de Laith ne fit qu'un tour. Etait-ce parce qu'il avait été frappé par le visage angélique de la jeune fille ou parce que l'adrénaline avait un très bon effet sur lui ? toujours était-il qu'il se mit à courir après eux sans même y réfléchir à deux fois. Laith courageux ? Disons plutôt que son sang avait atteint ses muscles moteurs avant d'atteindre son cerveau. Lorsque ce dernier fut enfin activé, Laith eut une idée de génie. Il était maintenant très près de l'attaquant mais une confrontation restait de loin la pire idée. Il décida alors, discrètement, d'allumer la lumière du couloir opposé à la direction qu'avait prise la jeune fille ce qui suffit à l'agresseur, aveuglé par un besoin qui l'avait sans doute conduit dans cet hôpital à partir vers un endroit où il serait hors d'état de nuire. Laith n'en revenait pas. Comment avait-il été capable d'un tel exploit. Il s'accorda quelques secondes pour aider son cœur à se calmer puis une pensée lui vint brusquement,

    Et la jeune fille ?

    Il se mit alors, toujours aussi méfiant et silencieux, à marcher le long du couloir emprunté par cette inconnue. Le couloir se termina mais toujours aucune trace d'elle. Se serait-elle volatilisée ? Aurait-elle, elle aussi, un pouvoir ? C'est alors qu'il entendit des gémissements. Il avança dans cette direction et l'aperçut de nouveau, assise par terre contre le mur, en grande souffrance. Laith su au premier coup d’œil de quoi elle était victime pour la simple et bonne raison qu'il faisait également parti du club des abonnés. Il s'avança alors tout doucement vers elle. Il n'avait aucune idée comment faire pour arranger les choses. Il ne savait déjà pas comment calmer ses propres crises alors celle des autres. Il se contenta de s’asseoir à côté d'elle et, malgré une certaine hésitation, il mit sa main sur le haut de la poitrine de la jeune fille. Une astuce de sa mère. Il prit alors une voix posée.

    Je sais ce que tu penses mais ne t'inquiètes pas, c'est finit. Tout est finit.

    Il avait tendance à reprendre les mots de sa mère mais y rajouta une petite touche personnelle. Ah délire, quand tu nous tiens ...

    Un jour, toute cette peur se volatilisera. L'oiseau s'envolera et ses ailes le mèneront très loin d'ici. Parce que ce n'est pas la fin, les ailes n'ont pas été coupées. Il y a des gens sur terre qui ont les plumes. Alors respire.

    Langage métaphorique qui n'a de sens que dans la tête de Laith, le membre du personnel a su s'y habituer, espérons que d'autres en soient également capables.
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« Juste de quoi rêver encore »
J. Eytan Hurdwood

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J. Eytan Hurdwood

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MessageSujet: Re: EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light   EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light EmptyMar 5 Mar - 3:01

    Eytan sursauta lorsqu’on surgit à ses côtés. Elle crut d’abord que le fou l’avait retrouvée, ainsi elle se colla davantage contre le mur, esquissant un geste de la main pour protéger son visage – instinct de survie. Mais elle vit immédiatement que l’homme qui s’était approché d’elle était différent. Moins grand, moins imposant, moins effrayant. Eytan fut rassurée par l’expression de son visage : visiblement, il n’était pas là pour l’attaquer mais au contraire pour lui venir en aide. La jeune fille tenta de se concentrer sur le visage du garçon, mais elle était toujours très mal en point, sa vision n’était pas encore totalement nette. Elle n’eut pas l’impression de le connaître, mais peut-être l’avait-elle rencontré dans l’hôpital… En tout cas, il ne lui revenait pas pour l’instant. Eytan ferma alors les yeux pour essayer de se calmer. Elle n’était plus seule. Pour une fois, le ciel ne l’avait pas complètement abandonnée. Mais il y avait toujours ses tremblements, ses larmes, ses gémissements de douleur, cette sensation d’étouffer.

    Et puis il posa sa main sur Eytan. Juste au-dessus de sa poitrine. Ce geste la surprit tellement que ses paupières se rouvrirent aussitôt et ses yeux se mirent à chercher le regard du jeune homme. Elle cligna pour chasser quelques larmes qui lui brouillaient encore la vue et distingua un peu mieux son visage. Le ton qu’il avait employé rassurait réellement Eytan. Elle pensa à Ashton, qui avait un peu le même pouvoir sur elle, cette capacité à l’apaiser en un seul regard, en une seule phrase. Mais cependant, elle sentait que celui qui se tenait tout près d’elle en cet instant était bien différent d’Ashton. Elle ne pouvait pas expliquer ce que c’était. Mais Eytan décida de reporter toute son attention sur son propre état de santé, car elle avait beau se sentir rassurée, sa crise d’angoisse avait un bel élan, et elle paraissait particulièrement difficile à vaincre.

    « Un jour, toute cette peur se volatilisera. L'oiseau s'envolera et ses ailes le mèneront très loin d'ici. Parce que ce n'est pas la fin, les ailes n'ont pas été coupées. Il y a des gens sur terre qui ont les plumes. Alors respire. »

    Eytan en fut abasourdie. Elle avait l’impression d’avoir loupé quelque chose. Elle laissa passer quelques instants pendant lesquels sa respiration ne cessait d'accélérer pour tenter de comprendre ce que ce jeune homme venait de lui raconter. Finalement, elle le regarda de nouveau et s’écria « De… de quoi ?! » d’un air complètement incrédule. Eytan essaya de surmonter cette crise, de calmer sa respiration, de calmer son cœur qui semblait vouloir déchirer sa poitrine, d’arrêter ses larmes et de laisser l’air remplir entièrement ses poumons, elle essaya du mieux qu’elle put. Mais la douleur était tellement vive qu’elle laissa échapper un léger cri, et par pur réflexe, ses doigts se rétractèrent sur ce qui était à leur portée. Ainsi la main gauche d’Eytan fut crispée sur celle du jeune homme, celle qui était plaquée sur le haut de sa poitrine, et sa main droite se referma sur son bras. Elle laissa bien malgré elle ses ongles s’enfoncer dans la peau du garçon et dans le tissu de son vêtement.
    Et puis les paroles qu’il venait de prononcer lui revinrent en tête dans un écho. Ce fut la dernière phrase qu’Eytan décida de retenir. « Alors respire ». Elle planta ses yeux dans ceux du jeune homme. Le regard d’Eytan traduisait à la fois une réelle frayeur, un désespoir certain, mais également de la reconnaissance. Elle le remercia à travers ce regard embué de larmes. Et elle décida de ne pas le quitter des yeux. Comme par miracle, sa respiration commença à ralentir. Eytan put inspirer de plus grandes bouffées d’air, et parvint ainsi à se calmer. Doucement, elle relâcha le bras et la main du garçon, sans même s’être rendu compte qu’il avait désormais une belle empreinte de chacun de ses ongles sur sa peau. Elle avait réussi. L’angoisse la quittait petit à petit, grâce à cet homme aux paroles bien étranges.
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MessageSujet: Re: EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light   EYTAN & LAITH ♦ When one only remembers to turn on the light Empty

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